En 1980, après une période de dix ans pendant laquelle il a suivi les cours des écoles des beaux-arts d’Amsterdam et de Berlin; où, bien davantage, Robert Clévier, artiste français, a fréquenté les peintures des Musées de La Haye, Venise, Florence et Madrid, en 1980, il installe son atelier à Paris, renonce à la couleur à l’exception des érotiques, réduit ses moyens à l’encre puis à la mine de plomb.

À l’écart des galeries et des peintres, ses rencontres avec des poètes et des hommes de lettres vont en revanche se succéder, et avec elles les éditions de livres à quatre mains : Julien Green, qui en 1994 lui confiera les gravures de son poème en prose Dionysos ; Werner Lambersy (Front de taille, manuscrit enluminé, 1995) ; Eugène Guillevic (Dits de la jeune fille et de l’homme, 1996).

La rencontre la plus décisive sera celle du philosophe Jean Guitton, avec lequel, au moment où s’impose l’image numérique, il poursuivra une longue méditation sur les images dans leurs rapports avec le langage.
Pour assurer son indépendance par rapport aux acteurs du marché de l’art, il travaille comme designer pour des marques de luxe.
1998 est l’année du retour à la peinture, suivi d’expositions, dont en 2003 Les Grandes heures de Saint-Émilion.

De 2007 à 2010, représentée par son marchand Galerie Pascaline Mulliez, Paris, sa peinture est inscrite aux catalogues des Salons internationaux de Paris et de Bâle, à côté de celles de Vieira da Silva, d’Eugène Leroy et de George Grosz.
Depuis juin 2013, la société Flornoy & Associés accroche un ensemble de tableaux récents aux murs de son siège parisien de l’avenue de l’Opéra.

Des dessins de petits formats sont présentées en permanence à la Galerie Les Montparnos à Paris-Montparnasse. »