Écoles : Mouvement hurufiyya. « Nuagisme », « peinture de signes non-figuratifs », « Figuration narrative ».  

Dans un milieu familial lettré, jeunesse et adolescence nourries de poésie classique persane, où Rûmî figure au premier rang avec d’autres poètes des 13eme et 14eme siècles, de poésie  spirituelle donc et de philosophie – Rûzbehân, et Sohrawardï dans lequel, du point de vue du renouvellement de la mystique islamique, se reconnaissent une proximité avec les poètes précités, et en termes plus philosophiques, une synthèse inédite de l’aristotélisme, de la pensée d’Avicenne et de différentes gnoses archaïques, grecques et iraniennes. 

1966. Mariage au Chelsea Town avec Isabelle de Gastines. Les années suivantes, amitiés à Londres avec Sir Colin Davis et son épouse; en Provence, avec Philippe Jaccotet; à Paris, avec Patrick Waldberg, Henry Corbin, Emil Cioran, Pierre Leyris, Jean Leymarie, Christian Guez, Roger Munier, Mary-Ann Caws.     

Expositions personnelles

• 1955. Première exposition, galerie Prismes, Paris. Catalogue préfacé par Julien Alvard.
• 1961. Après sa participation un an auparavant à une l’exposition du groupe Antagonismes au musée des Arts décoratifs de Paris (Pavillon de Marsan), première exposition à Londres, Lincoln Gallery, préfacée par Sir Herbert Read. Rencontre avec Francis Bacon, qui fera florès, et amitié pour la vie avec Yves Bonnefoy.  
• 1962. Exposition galerie Smith, Bruxelles, qui en organise une seconde deux ans plus tard, préfacée par Gérald Gassiot-Talabot auquel on doit le terme de Figuration narrative et qui quelques années plus tard, co-fondera la revue Opus international. Au cours de cette période, naissance d’une amitié filiale avec Jean Grenier, qui soutient l’oeuvre de Nassar dans la revue Cimaise. 
• 1966. Exposition à Londres, Upper Grosvenor Galeries. Préface par Michael Sullivan

Expositions de groupe

• 1957. Musée d’Art moderne de la Ville de Paris.
• 1959. Künstlerhaus, Vienne, Autriche. 
• 1960. Kaplan Gallery, Londres. — Galerie Breteau, Paris. — Galerie Grande, Lyon. — Galerie Marcelle Dupuis, Paris, sous le titre Présence dans l’abstraction. 
• 1961. Lincoln Gallery, Londres. 
• 1962. Galerie Greuze, Paris. — Galerie Valérie Schmidt, Paris. 
• 1963. Grand Palais, Paris. — Otto Seligman Gallery, Washington DC, USA. 
• 1964. L’Atelier, Toulouse. — Galerie internationale d’art contemporain, Paris.
• 1965. Biennale de San Marino. — Musée Galliéra, Paris. 
• 1968. Galerie Max Kaganovitche, Paris, titrée D’après le paysage. — Fondation Maeght, Saint-Paul-de-Vence, titrée L’art vivant. 
• 1977. Galerie de la Différence, Milan. 
• 1997. Musée Jenisch, Vevey, Suisse, titrée Arts et lettres. 

Travaux à quatre mains

• 1967-68. Yves Bonnefoy et sur des poèmes de Hier régnant désert, réalisation de vingt huiles sur papier, grand format, acquises par Aimé Maeght.
• 1990. Philippe Jaccottet, pour – Eaux prodigues, cinq lithographies.  
• 1999. Paul De Roux, pour – Sur le bord du monde, illustrations (revue Poésie 99). 

Bibliographie

Pierre Restany, in Cimaise n°48. 1960. — John Ashbery – Avant-Garde Bazaar, French Dominate Paris Biennale, in New York Herald Tribune. 1961. — Raymond Cogniat – Paysages-prétextes, in Le Monde, 1968. — Frank Elgar – Comment peut-on être à la fois paysagiste et peintre abstrait? in Carrefour n°1228, 1968. — Michel Ragon – L’art abstrait. Maeght éditeur, 1968. — Pierre Mazars – La montagne sacrée d’Assar, in Le Figaro, 1975. — Christian Jambet – Nasser Assar Galerie de Bellechasse, in Art Press internationale n°30, 1979. — Jean-Marie Dunoyer – Les Cahiers du Sud refont surface, in Le Monde, 1981. — Claude Esteban – Traces, figures, traversées. Editions Galilée, Paris 1985. — Jerôme Thélot – N.Assar, la réduction de la peinture. Actes du colloque L’art du peu, Metz. L’Harmattan éditeur, 2008.